Le cheval

Le cheval, bien coûteux, est un animal dont il faut prendre soin. Les lettres de l’Égypte gréco-romaine regorgent de témoignages d’affection vis-à-vis de la plus « noble conquête de l’homme ».

Lettre d’Ammonios à sa sœur : « Ammonios à Tachnoumi, sa sœur, bien le bonjour. Avant tout, je te souhaite une bonne santé et j’adresse des dévotions pour toi chaque jour. J’embrasse bien fort mon excellent fils Léon. Je vais bien, ainsi que mon cheval et Mélas ».

Relief montrant un cavalier et son cheval. Marbre de Paros, Ier siècle avant J.-C., Metropolitan Museum, inv. 07.286.111.

« Pétéeus, qui écrit cette lettre pour moi, te salue bien fort, ainsi que ta femme, ta fille et Bassus, ton cheval ». Dans une lettre, Dionysios demande qu’on transmette ses salutations à son cheval : « Adresse bien des salutations à ta bonne épouse, à Julia, au cheval ainsi qu’à Tibéris, avec lesquels je souhaite de te retrouver en bonne santé ».

Le cheval se voit ainsi mis exactement sur le même plan que la famille et les amis, ce qui ne manque pas de sel…

Les soins qu’un cavalier apporte à son cheval. Coupe à figures rouges, attribuée à Onésimos, fin du Ve siècle avant J.-C., Metropolitan Museum, inv. 1989.281.71.
Traductions des lettres : Cl. Gorteman, « Sollicitude et amour pour les animaux dans l’Égypte gréco-romaine », ChrE 32 (1957), p. 101-120.

Le chacal