On connaît la diversité de la faune tout d’abord par l’archéologie : les restes archéozoologiques mis au jour sur les sites nous renseignent sur les animaux chassés, sacrifiés, consommés, qu’ils aient été les compagnons de l’homme ou non.
L’iconographie, – les images d’animaux peintes, sculptées, modelées ou gravées sur différents supports –, nous donne des informations sur la manière dont ces animaux étaient perçus ou imaginés. Certains animaux d’ailleurs, bien qu’existant probablement en Grèce ou à Rome, n’ont pas été représentés (alors qu’ils l’ont été dans la tradition mésopotamienne : c’est le cas du mille-pattes). Que dire du chat, si familier, et dont l’iconographie classique ne nous dit rien ? Le lion, au contraire, bien que représenté partout, n’a probablement jamais vécu en Grèce.
Enfin, les textes anciens, grecs ou latins, nous donnent quantité d’informations sur l’anatomie (réelle ou imaginaire) et les comportements des animaux.